La Récupcaster est une guitare électrique fabriquée à partir de bois de récupération provenant souvent de tables chinées à Emmaüs. Cette démarche durable s'inscrit dans les valeurs que César Box souhaite porter. Parmi les bois utilisés on retrouve l'aulne, le noyer, le frêne ou le chêne.
Chaque guitare est unique : le bois de récupération peut présenter des traces de son ancienne vie, de son passé. Ces petits « défauts » du bois sont mis en valeur. Il en résulte un instrument avec plus de caractère et un look assumé.
La finition naturelle huilée révèle toutes les nuances du bois avec un aspect satiné et un toucher ultra doux très appréciable au niveau du manche. L'huile vient nourrir et protéger le bois sans déposer de couche le laissant ainsi respirer.
Le pickguard est confectionné à partir d'un disque vinyle.
Electronique et micros haut de gamme, bobinés à la main. Priorité à la fabrication artisanale française, Tornade MS ou SP Custom.
Du sur mesure pour un son au spectre sonore riche et ouvert, qui respecte les caractéristiques historiques de chaque type de micro.
Tu souhaites en savoir plus sur le modèle RECUPCASTER, me faire part de ton projet ou passer commande, je serai ravi de traiter ta demande :
La Récupcaster est une guitare électrique fabriquée à partir de bois de récupération provenant souvent de tables chinées à Emmaüs. Le pickguard est confectionné à partir d'un disque vinyle.
La finition naturelle huilée révèle toutes les nuances du bois avec un aspect satiné et un toucher ultra doux très appréciable au niveau du manche. L'huile vient nourrir et protéger le bois sans déposer de couche le laissant ainsi respirer.
Electronique et micros haut de gamme, bobinés à la main. Je donne la priorité à la fabrication artisanale française, comme par exemple Tornade MS ou SP Custom. Ce sont des artisans qui s’efforcent de fabriquer des répliques des micros historiques en suivant méticuleusement les spécifications d’origine. Avec le bobinage manuel on guide le fil à la main. Marc Aimar, de Tornade MS explique que « ces micros ont une bande passante (graves-aigues) plus large en plus d’une réponse dynamique (réponse aux nuances) accrue. Ils permettent une restitution parfaite du “toucher” du guitariste. »
Quand on travaille avec du bois de récupération chaque guitare est unique : le bois de récupération peut présenter des traces de son ancienne vie, de son passé. C’est justement ça qui me plaît le plus dans cette démarche. Ces petits « défauts » du bois sont mis en valeur. Il en résulte un instrument avec plus de caractère et un look assumé.
Mais attention, il ne s’agit pas juste de « récup’ ». Quand on emploie ce terme pour parler d’une fabrication on lui associe parfois un aspect négligé, plus proche du bricolage que de l’art. Ce n’est pas ma démarche. Je fabrique mes guitares avec minutie et soigne chaque détail, que ce soit avec du bois de lutherie ou avec du bois de palette.
Lorsqu’il s’agit de bois de récupération il y a un long travail de transformation pour passer de la table défraîchie à la guitare finie. Je commence par me rendre à Emmaüs pour tenter de débusquer « la » table qui deviendra plus tard une guitare. Difficile de voir ce qui se cache sous un vieux vernis. Encore pire lorsque la table a été stockée à l’extérieur et a subi des années d’intempéries. C’est uniquement lorsque je démonte et découpe la table que je vois le potentiel. Je commence par sélectionner les parties que je veux mettre en valeur. Le bois de récupération est parfaitement sec est stabilisé depuis longtemps ce qui en fait un très grand avantage en lutherie. Après, comme pour du bois classique, j’adapte l’essence et la coupe du bois aux parties de la guitare. Pour le corps il n’y a presque pas de limites. Mais pour le manche et la touche je dois veiller à sélectionner un morceau sans nœuds ou parties abîmées qui peuvent fragiliser et compromettre la jouabilité de l’instrument.
Après ça les étapes sont encore nombreuses pour arriver au morceau de bois parfaitement dégauchi et calibré qui permettra de débuter la fabrication de la guitare. Bref, vous l’aurez compris, c’est beaucoup plus long mais cette démarche artisanale m'offre une grande liberté : je maîtrise tout le processus de fabrication, je suis entièrement autonome.
On n’a pas à faire tout ce travail quand on se fournit chez un marchand de bois de lutherie. Je fabrique aussi des guitares avec des bois classiques mais la démarche n’est pas la même.
L’utilisation de bois de récupération s’inscrit aussi dans une démarche de durabilité. J’aime l’idée de donner une seconde vie à un objet qui aurait pu se retrouver à la déchetterie. Des objets et des meubles en bois nous en avons tous autour de nous, alors pourquoi aller chercher du bois qui vient parfois de l’autre bout de la planète ?
Il faut commencer par dire que fabriquer des guitares en bois de récupération n’est pas du tout nouveau. Beaucoup l’ont fait, beaucoup le font et je ne fais que m’inscrire dans cette démarche en essayant de laisser un peu de moi dans chaque fabrication.
Ma première guitare électrique, il y une dizaine d’années, a été faite à partir d’une chute du plan de travail en sapin de mon atelier. C’était tellement simple d’utiliser ce que j’avais à porté de main ! L’idée s’est imposée par elle-même. Depuis j’ai fabriqué pas mal de cigar box guitars, ces guitares carrées faites à partir d’une boîte de cigares. Les miennes ont un manche en chêne souvent de récupération.
L’idée de fabriquer ma première Récupcaster m’est venue car j’avais un très vieux coffre en chêne et des palettes dont je ne savais pas quoi faire. Curieux, j’ai découpé, dégauchi et raboté les parties qui n’avaient pas été attaquées par les insectes. Le bois était magnifique ! Qui pouvait s’en douter ? Je me suis dit : pourquoi pas essayer d’en faire une guitare électrique ?
Le prototype de Récupcaster est né comme ça : un corps et un manche en bois de palette, avec table et touche en chêne. Lors des salons et festivals elle attirait les regards et a suscité beaucoup d’intérêt des gens qui s’approchaient pour en savoir plus. En plus d’être belle, elle est légère et résonante. Quelle belle surprise ! Je ne m’attendais pas à ça.
La première série a été fabriquée à partir d’une table en aulne et une autre en noyer. Avec l’aulne je peux faire des corps, et des manches. Le noyer est très joli pour faire des tables rapportées et des touches. J’ai aussi utilisée une chute d’un escalier en frêne pour fabriquer un manche.
Pour rester dans l’esprit de récupération, je fabrique les pickguards en disque vinyle. Cela plaît beaucoup et permet de personnaliser son instrument avec le vinyle de son groupe fétiche, comme mon dernier client avec son pickguard « Status Quo »